La piste des Hauts Plateaux
Le départ de la deuxième spéciale s’est donné à quelques kilomètres d’un village situé à 1 355m d’altitude. Mobylettes, ânes chargés des récoltes et chiens errants ont représenté les premiers obstacles de cette piste de 128.90kms en direction de Boudnib.
Dès 10h, l’équipage n°179 – Ophélie et Benoît, s’est gentiment élancé entre un décor de culture verdoyante et le passage des locaux.
Après un commencement par un terrain varié et le franchissement d’un premier Oued, la piste est montée vers un premier col pour passer une crête rocheuse.
Devenue rapidement plus caillouteuse et entrecoupée de ravines, elle a contraint à ralentir sérieusement l’allure des véhicules.
De petits oueds ont coupé la piste d’origine obligeant à des contournements de fortune.
Au pk 66, la pause-café obligatoire attendait les équipages avec son ambiance chaleureuse habituelle et un cadre photo de toute originalité. L’emplacement idyllique en bord d’oued a contribué au besoin de rompre avec le rythme de la course. La présence de l’eau rappelait par ailleurs l’abondance d’intempéries connue par la région ces derniers jours.
Après 2km de route goudronnée traversant des villages et des élevages de chèvres, les AS ont rejoint une piste plus roulante au milieu d’un paysage aride.et caillouteux.
Le slalom entre les montagnes les a ensuite amenés au col de Belkacem, point de vue exceptionnel de la spéciale proposant une descente trialisante à l’extrême, au milieu d’énormes cailloux, où la première courte était de mise.
En raison des dégradations engendrées par les pluies, la direction de course avait fait le choix de n’imposer qu’un seul rythme, le soft. Le temps imparti était donc identique pour tous avec 3h52mn.
6 équipages, un féminin et 5 mixtes, ont réussi à arriver dans les temps, leur procurant à chacun un bonus de 200 points pour le classement.
Le cumul d’erreur de navigation a contraint Christèle et Alain – équipage n° 212, à déclencher leur Tripy II. Cette décision les a pénalisés de 150 points mais leur a permis de finir la course.
Une stratégie payante pour éviter une perte de temps considérable et un risque accru de stress dans l’habitacle.
Côté objets insolites, leur découverte était variable passant de 1 et 4 selon les équipages. Le panneau « Rocher indigeste » en revanche, est resté à l’abri de tous les regards.
À l’issue de la spéciale, l’atelier ludique de conduite les yeux bandés pour renforcer la communication et la confiance entre le pilote et son copilote.
Cette année, le parcours était plus long avec des portes serrées et des dévers, demandant rigueur et précision.
Liou et Arnaud – n°107 ont rempoté l’atelier avec une belle performance en 04:22mn !
